Rotorua (Suite et fin) 28/02/14
En fin de journée, nous avions réservé ce tour dans un village maori, apparement une attraction touristique incontournable.
Nous avions réservé via notre hôtel, et nous avions compris qu'il fallait être au point de départ à 15h, et qu'après ils nous emmenaient en bus. Il s'est averé que normalement ils viennent nous chercher à l'hôtel et qu'après nous partions tous dans le bus (une énorme perte de temps, étant donné que l'attente dans la ville à faire les magasins était plus sympa que l'attente à l'hôtel...). Bref, une fois le malentendu dissipé, nous sommes partis (un bon bus de 30 personnes) à travers la campagne pour découvrir le village maori.
Pendant le trajet, nous avons appris les coutumes locales, et ce qu'il fallait faire (ramasser la feuille de fougère lancée par le chef maoris à nos pieds) et ce qu'il ne fallait pas faire (surtout ne pas rire aux faciès étranges de nos hôtes, ce sont des expressions d'intimidation qui ne sont pas sujets de moqueries...). Nous avons ensuite du élir un chef, ce qui s'est avéré être assez facile grâce au joyeux luron à l'avant, qui, se sentant totalement investi d'une mission lors de cette après-midi, a décidé qu'il allait un peu géré le voyage (faut bien que quelqu'un s'en charge!). Notre chef était un Australien très pondéré, parfaitement adapté à la tache.
En arrivant au village, nous sommes reçus par une danse traditionnelle et des chants d'accompagnement. Les hommes défient le "chef" désigné, qui doit ramasser la fougère et rendre le "bonjour" du chef maori (ils se touchent le nez deux fois).
Puis nous sommes conduis à différents ateliers où nous en apprenons plus sur la culture maorie, le premier étant le haka traditionnel. Danse des guerriers destinées à impressioner l'adversaire, nous connaissons tous le haka des All Blacks, mais il en existe différentes sortes.
Les hommes ont eu le grand honneur de s'exercer à cet art difficile, et j'ai en exclusivité réussi à gratter quelques photos juteuses de Patrick essayant d'y mettre tout son coeur (on n'a pas trop eu peur de la grimace à la fin... Peu convaincant).
Puis nous avons pu (nous les femmes) nous exercer à un art autrement plus impressionnant, le maniement de petites poches en bambous emplies de mousse (ou en tout cas ça en avait tout l'air). Tout le principe de cet instrument est qu'il est relié à une corde, et que la personne tient deux de ces petites boules et doit les manier de sorte à marquer le rythme en les frappant sur différentes parties de son corps. Je m'y suis moi même pretée, et je peux vous dire que c'est très dur. Ne pensez pas que je n'ai pas voulu qu'on immortalise ce moment, je n'ai juste pas eu le temps d'expliquer aux parents comment utiliser l'appareil avant d'être appelée par mon devoir.
Troisième atelier, nous avions tout d'abord un jeu dans lequel 3 hommes sont en cercle, chaque homme porte un baton, et le but est d'attraper le baton de droite ou de gauche selon que le maitre du jeu prononce le mot maori pour droite ou gauche. Si le baton tombe, le joueur est éliminé. Patrick s'est encore bravement porté volontaire, mais le joyeux luron a bien sur eu le dernier mot (n'est pas joyeux luron qui veut...).
Enfin, dernier jeu, les participants doivent courir le plus rapidement possible en plaçant leurs pieds dans les intervalles marqués par des bouts de bois.
Après l'effort, le réconfort! Nous avons assisté à la sortie de notre diner (il était 18h... Enfin bon) de terre. En effet, les maoris cuisent leurs aliments dans des trous creusés dans la terre, dans lesquels ils mettent des légumes, de la viande, et des pierres chaudes avec de l'eau pour cuire tout ça à la vapeur. Après de longues heures d'attentes, nous sommes prêts à déguster patates douces, poulet et carottes cuitent à la vapeur. Un très bon diner, qui clôt agréablement une bonne journée pleine de surprises!